Une belle rencontre entre la Belgique et le Saguenay!

Le jeudi 3 décembre dernier, la classe de Mme Émilie Labonté-Hubert (ancienne intervenante de l’équipe TACT) de l’école des Étoiles de Bruxelles en Belgique a rencontré les élèves de l’école St-Gabriel de la municipalité de Ferland-et-Boilleau au Saguenay. Les élèves ont découvert un autre pays par le biais d'échanges sous forme de questionnements. Les élèves de Mme Karine Lévesque sont d’une petite école de 40 élèves de la commission scolaire des Rives-du-Saguenay. Ils ont été bien étonnés de découvrir que l’école de leur classe partenaire contenait plus de 400 élèves! Les échanges se sont principalement orientés sur les différences entre les cultures, les pays et les écoles. Par exemple, les élèves de l’école québécoise ont appris que leur pairs belges étaient tous de religion musulmane et ne célébraient donc pas Noël. Les élèves ont également abordé le sujet de l’immigration et des réfugiés (Bruxelles accueillent depuis plusieurs mois de nombreux réfugiés syriens). Les élèves des deux classes ont échangé sur leurs différences avec une belle ouverture d’esprit et un grand respect. La rencontre s’est terminée sur un côté humoristique par le partage et l’explication d’expressions québécoises. Bravo aux deux classes!

L'École en réseau brise les frontières!

Le Fil , journal de la communauté universitaire de l'Université Laval, vient de publier un article sur l'École en réseau. Une personne de leur équipe a rendu visite à l'équipe de l'ÉER dans ses bureaux à l'Université Laval. Une belle promotion d’un modèle qui brise les frontières entre des écoles et des régions du Québec, mais également entre le milieu universitaire et le milieu scolaire. Bonne lecture!

Collaboration avec des classes de l'Ontario!

Une classe francophone de secondaire 1 et 2 et une classe francophone de secondaire 3 de l'Ontario désirent collaborer avec des classes du Québec. Ces collaborations s'inscrivent dans l'initiative des Échanges francophones de l'ACELF. Si l'un de ces partenariats vous intéresse, veuillez communiquez avec Jessica (jessica.metivier@eer.qc.ca).

Collaborer avec des élèves de la Colombie-Britannique, c'est possible!

Une enseignante d'une école francophone de la Colombie-Britannique est intéressée à travailler avec une classe de 6e année du Québec. Cette enseignante est déjà familière avec les outils de l'École en réseau, car elle a collaboré avec une classe de l'ÉER l'an dernier dans le cadre du programme des Échanges francophones de l'ACELF. Si vous êtes intéressé-e à rencontrer cette enseignante et ses élèves, communiquez avec Jessica (jessica.metivier@eer.qc.ca)

Une collaboration avec une classe de Terre-Neuve-et-Labrador!

Dans la cadre des Échanges francophones de l'ACELF, 12 élèves d'une classe de 3e année de St-John's, Terre-Neuve-et-Labrador, recherchent une classe d'un milieu rural québécois pour démarrer une collaboration. Le travail d'investigation s'orientera, dans un premier temps, sur les différences entre les milieux urbains et les milieux ruraux. Le travail se réalisera en français. Si vous êtes intéressé-e par cette offre, veuillez communiquer avec Jessica (jessica.metivier@eer.qc.ca)

Présentation de l'ÉER au Forum des idées pour le Québec

Thérèse Laferrière a été invitée à présenter l'ÉER, soit notre effort collectif de renforcement de capacité à faire usage des technologies et des ressources numériques à des fins d'amélioration de l'apprentissage par les technologies (AAT), au Forum intitulé Des idées pour le Québec qui se tient à Montréal du 25 au 27 septembre. Plus de 400 personnes y assistent, incluant le Premier Ministre et le Ministre de l'Éducation, Enseignement supérieur et Recherche, des directeurs de commissions scolaires et des élus locaux. Un jeu de diapositives est disponible en suivant le lien : http://www.tact.fse.ulaval.ca/eer/forum_idees_qc_2015.pptx

Pour en savoir davantage sur l'ÉER, vous êtes invité-e à parler à des enseignantes et à des enseignants, à des directions d'établissement, de commissions scolaires.

Contacter Solange Racine ( solange.racine@cefrio.qc.ca ).

Les Échanges francophones de l'ACELF se poursuivent

À la suite de la réussite du partenariat entre l'Association canadienne d'éducation de langue française (ACELF) et l'École en réseau (ÉER) depuis l'année 2013-2014, l'expérience est offerte à nouveau à toutes les classes de l'ÉER intéressées à collaborer avec une classe d'un autre milieu scolaire francophone au Canada. Cette collaboration permettra aux classes de l'École en réseau ainsi qu'à plusieurs classes francophones canadiennes de travailler ensemble et ainsi d'enrichir davantage l'environnement d'apprentissage des élèves. Ce partenariat amènera les élèves participants à découvrir un autre visage de la francophonie canadienne.

La rentrée arrive et vous cherchez un projet porteur pour l’année 2015-2016? Les Échanges francophones constituent une expérience inoubliable!

Deux formules sont offertes :

1.  Voyage-échange

La date limite pour soumettre une candidature est le jeudi 15 octobre 2015.
L’ACELF paie les billets d’avion (ou de train), les frais de bagage et s’occupe même des réservations !
Possibilité de deux types d’hébergement : famille d’accueil ou collectif.
Chaque élève n’a qu’à payer 59 $ de frais d’inscription, une fois votre groupe jumelé.

Pas certain de faire un voyage-échange? Pas de problème. Il est aussi possible de vivre un cyber-échange!

2. Cyber-échange

Partenariats en réseau entre classes de la francophonie canadienne soutenus par l'utilisation de la visioconférence Via et du Knowledge Forum

Inscription en tout temps ;
Sans limite d’âge ni de niveau scolaire.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à communiquer avec Jessica Métivier (jessica.metivier@eer.qc.ca) ou Caroline Boudreau (boudreau@acelf.ca, 418 681-4661), coordonnatrice de programmes de l'ACELF.

ÉER fait envie!

La façon de faire l’école « en réseau » développée chez nous intéresse la grande région de l’Auvergne en France qui compte nombre de petites écoles. Thérèse Laferrière a été invitée sur place et l'intérêt de cette région n’a fait que grandir en voyant des exemples d’usages du KF combiné à Via et axés sur l’investigation collective.

Le point de vue d'une future enseignante : L’école en réseau, un modèle inspirant pour les milieux minoritaires francophones

Je termine actuellement mon baccalauréat en enseignement secondaire à l’Université Laval. En ce moment, je découvre le modèle de l’École en réseau (ÉER). Je considère le modèle particulièrement intéressant puisqu’il favorise la mise en place d’une communauté de coélaboration de connaissances, favorisant ainsi des apprentissages riches et significatifs. Je trouve aussi très intéressant que ce modèle permette d’offrir plus de services aux élèves et aux enseignants qui se retrouvent en régions éloignées.

Découvrir l’initiative de l’ÉER m’a amenée à réfléchir sur l’apport que l’instauration d’un tel modèle pourrait avoir sur les écoles francophones en milieu minoritaire comme celles du Nouveau-Brunswick, ma province natale.

Dans les milieux minoritaires francophones, l’école détient un rôle particulier de socialisation à la culture francophone[1], de transmission de la langue et de maintien des acquis. Au Nouveau-Brunswick, c’est environ 30 000 élèves qui fréquentent les écoles francophones, soit 2.5 fois moins d’élèves que dans les écoles anglophones. De plus, le nombre d’élèves est à la baisse, particulièrement dans le nord de la province. Ainsi, depuis les dernières années, on a assisté à des fermetures d’école et à l’augmentation de classes combinées ou multiâges, c’est-à-dire des classes dans lesquelles des élèves de différents niveaux scolaires se côtoient. Le maintien de la qualité des services offerts dans toutes les écoles francophones représente donc certainement un défi important au Nouveau-Brunswick.

Dans ce contexte, il pourrait être pertinent d’associer des classes en réseau afin de soutenir une pédagogie collaborative, soit celle de coélaboration de connaissances. D’abord, cela permet de créer un environnement collaboratif favorisant l’engagement des élèves dans leur apprentissage. Ensuite, en étant engagé dans des démarches d’investigation collective avec des élèves provenant de milieux francophones diversifiés, chaque élève prend conscience de la diversité de la culture francophone. De plus, échanger avec des élèves francophones qui possèdent des accents différents oblige chacun à adapter sa façon de communiquer. Cela pourrait favoriser la valorisation de la maitrise de la langue française chez les élèves. De cette façon, en plus de favoriser des apprentissages significatifs chez les élèves, la mise en place d’un modèle comme l’ÉER facilite la socialisation à la culture francophone.

Ensuite, dans le contexte du Nouveau-Brunswick, le modèle de l’ÉER pourrait favoriser le maintien d’un apprentissage et de services de qualité dans les écoles en régions éloignées, celles dans lesquelles on observe une baisse du nombre d’élèves, ou celles qui possèdent des classes combinées. De tels résultats ont été observés dans l’ÉER au Québec. Dans plusieurs écoles, les intervenants scolaires ne sont pas sur place tous les jours. Instaurer un tel modèle dans les écoles pourrait faciliter l’accès à des ressources répondant directement aux besoins des élèves en tout temps. De plus, il serait aussi possible de réaliser des séances de formation continue par visioconférence, permettant d’augmenter les interactions entre les enseignants de la province et de diminuer les coûts associés, entre autres, au déplacement de personnel.

Ainsi, il serait intéressant de considérer l’implantation d’un modèle inspiré de celui de l’ÉER au Nouveau-Brunswick et dans les autres écoles des milieux minoritaires francophones canadiens. Cependant, il ne faut surtout pas croire qu’il suffit de fournir des casques d’écoute et des ordinateurs aux élèves pour relever tous les défis liés à la langue et au maintien de la qualité de l’apprentissage et des services dans toutes les écoles. En effet, pour réellement souhaiter relever de tels défis en utilisant le modèle de l’ÉER, il est nécessaire d’adapter les pratiques pédagogiques en classe aux possibilités de ces nouveaux moyens en mettant en place, entre autres, une pédagogie de coélaboration de connaissances.

[1] Au Nouveau-Brunswick, des élèves grandissent dans des milieux minoritaires francophones. Pour plusieurs, les interactions sociales à l’extérieur de l’école se déroulent fréquemment en anglais. La construction de l’identité et du sentiment d’appartenance des élèves face à la culture francophone passe donc par une socialisation à cette dernière. Dans ce contexte, l’école est essentielle à cette socialisation puisqu’elle occupe une place centrale dans la communauté minoritaire francophone. C’est pourquoi la socialisation à la culture francophone est une priorité pour l’école francophone au Nouveau-Brunswick.

Les Échanges francophones de l'ACELF : soulignons la Semaine nationale de la francophonie!

Dans le cadre de la Semaine nationale de la francophonie, du 6 mars au 22 mars, nous tenons à souligner les échanges se déroulant entre des classes de différents milieux francophones canadiens et des classes de l'École en réseau. Rappelons que les Échanges francophones de l'ACELF sont soutenus par les plateformes de l'École en réseau (Via et KF).


Voici un aperçu des partenariats en cours:

Une classe de 3e année de la CS de la Jonquière collabore avec une classe de 2e année de l'Ontario.
Une classe de 4e année de la CS de la Beauce-Etchemin collabore avec une classe de 4e année du Nouveau-Brunswick.
Une classe de 5e année de la CS au Coeur-des-Vallées collabore avec une classe de 4e année du Nouveau-Brunswick.
Une classe de 5e année de la CS au Coeur-des-Vallées collabore avec une classe de 5e et 6e année de la Colombie-Britannique.
Une classe de 6e année de la CS de la Baie-James collabore avec une classe de 6e année du Nouveau-Brunswick.
Une classe de 1ère secondaire de la CS des Îles collabore avec une classe de 1ère et 2e secondaire de l'Alberta.
Une classe de 2e secondaire de la CS de la Côte-du-Sud collabore avec une classe de 2e secondaire de l'Alberta.

Afin de célébrer et de faire vibrer la francophonie dans votre école et pourquoi pas dans votre communauté, l'ACELF vous invite à participer aux différents concours et à vous inspirer des activités pédagogiques développées sous le thème « La joie de vivre : ça nous rassemble! ».


Des concours rassembleurs
Vivez une activité de rédaction collective et créative avec vos élèves en complétant l’histoire d’un auteur francophone canadien du concours Histoires collectives – volet Primaire et secondaire. À gagner : la visite d’un auteur dans votre école! Inscription jusqu’au 13 mars.

Vous travaillez avec les tout-petits? Participez au volet Petite enfance du concours Histoires collectives en complétant avec eux l’histoire de l’auteur jeunesse Andrée Poulin. À gagner : 20 bibliothèques de livres (tirage de 5 bibliothèques par région francophone). Inscription jusqu’au 31 mars.

Faites briller l’engagement en francophonie de jeunes, d’adultes, de bénévoles et de francophiles en leur remettant un certificat de mérite Mordicus ! Participez également au concours en inscrivant vos récipiendaires sur le Mur des Mordicus. Inscription jusqu’au 31 mars.

Pour tous les détails sur la SNF visitez le www.acelf.ca/snf.

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